Dès que la démocratie est menacée et que la guerre gronde les références à l’entre-deux guerres ressortent : les dirigeants ukrainiens sont des « nazis » pour les Russes et vice-versa ; commencer à parler de paix avec la Russie « c’est Munich ». Il ne faut pas refaire avec Poutine les erreurs que l’Europe a commise avec Hitler etc. Les experts qu’on entend sur les plateaux de télévision vous diront qu’ils ne croient pas aux leçons de l’histoire, mais ils n’arrêtent pas d’y faire référence.
Jean-Claude Hazera a décidé d’en avoir le cœur net et ses recherches sont devenues un livre : qu’est ce qui s’est vraiment passé dans l’entre-deux guerres ? Comment Mussolini, Hitler, Franco, Pétain sont-ils arrivés au pouvoir ? Cette période passée éclaire-t-elle notre présent ? Permet-elle de comprendre comment un Poutine a pris la direction de l’État, s’y est accroché pendant 20 ans et s’y accroche encore, détruisant la démocratie dans son pays et la menaçant dans les autres ?
Il a lu et relu les historiens, mais aussi les journalistes ou les écrivains de l’époque. Et, comme souvent quand un historien revisite une période que l’on croit bien connue c’est une autre lecture qui se dessine.
Un exemple. On entend souvent dire que la crise économique, dite « crise de 29 », explique les convulsions politiques de cette époque. Si c’est vrai comment se fait-il que Mussolini arrive au pouvoir avant la crise de 29 et comment explique-t-on que les États-Unis, le pays le plus atteint par la crise, restent une démocratie ?
Jean-Claude Hazera répondra à toutes les questions et notamment à celles que vous souhaiteriez poser sur la manière dont cette histoire permet de lire le présent en France et ailleurs.
Après une école d’économie et de management (HEC), Jean-Claude Hazera a préféré le journalisme qu’il a exercé dans plusieurs rédactions.
Il a terminé sa carrière de salarié comme rédacteur en chef aux Échos.
Il est toujours journaliste bénévole à Sauvetage (le magazine des Sauveteurs en mer).
Il a appris le métier d’historien en écrivant, avec Renaud de Rochebrune, un grand ouvrage de référence sur Les patrons sous l’occupation. Il s’est aussi essayé au roman policier historique avec L’Allemand perdu. Tous ses livres ont été édités chez Odile Jacob.