Les livres ne manquent pas sur la pêche paimpolaise à Islande. A côté des romans et des
souvenirs personnels ou de descendants de pêcheurs, capitaines, constructeurs ou
armateurs, quatre universitaires occupent par leurs travaux une place à part : en 1907 le
juriste René Dalibard, en 1921 l'économiste et politiste Jean Marie Grossetête, en 1944 le
politiste Jean Kerlévéo et en 1989 l'historien François Chappé.
Leurs quatre regards sont riches d'enseignements qui éclairent nos propres regards sur les réalités humaines de cette
pêche toujours importante pour une ville qui continue à se reconnaître comme «cité des Islandais».
Pierre Guérin, né à Paimpol en 1946. Licencié ès Lettres et en Philosophie. Maîtrise
d’épistémologie des sciences humaines.
Professeur certifié de l’enseignement agricole public en retraite.
Ami de longue date de François Chappé, le philosophe Pierre Guérin s’est particulièrement
intéressé à la réflexion épistémologique et déontologique de cet historien sur les rapports entre histoire, mémoire et patrimoine.
Après le décès de François Chappé, Pierre Guérin s’est appuyé sur son expérience de professeur de philosophie dans l’enseignement agricole pour vulgariser cette réflexion et pour diffuser l’œuvre de François Chappé, notamment en 2016 par la réédition, avec Marylou Chappé et Brigitte Guérin, du livre «PAIMPOL, la République et la mer,1880-1914», adapté de sa thèse de doctorat d' histoire.
Les débats autour de cet ouvrage ont conduit Pierre Guérin à examiner trois thèses universitaires antérieures sur la pêche paimpolaise à Islande et à présenter leurs trois regards et celui de François Chappé lors de conférences organisées par Milmarin en 2019.
La présente conférence pour l'UTL de Paimpol en est la synthèse.