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Léon Marillier (1862-1901), agrégé de philosophie, maître de conférences à l’École Pratique des Hautes Études dans la section des Sciences religieuses, ses intérêts et investissements étaient multiples et il fut à la fondation de nombreuses sociétés, comme la Société française pour l’Arbitrage entre Nations, la Société contre l’usage des boissons spiritueuses, devenue Union française anti-alcoolique, la Ligue de défense des droits de l’Homme et du Citoyen, la Société de Psychologie physiologique, etc.
Cependant son parcours était, il y a encore peu, presque inconnu. C’est la découverte de son nom comme rédacteur de la préface de La Légende de la mort,dans son édition de 1892, qui a permis de tirer un fil et d’établir qu’il fut le beau-frère d’Anatole Le Braz par son mariage avec Jeanne-Marie Le Braz. Or ce lien est aussi un lien avec Paimpol, que Marillier a beaucoup fréquenté.
Évoquons pour compléter son lien avec Charles Seignobos et avec Louis Lapicque. Ces deux noms renvoient à la communauté intellectuelle de l’Arcouest.
Je démontrerai au cours de cette conférence que la fondation de ce qui deviendra Sorbonne-Plage fut rendue possible par les rencontres de Léon Marillier avec ces deux personnalités et avec celle de Le Braz.
Décédé suite au terrible naufrage dans l’estuaire du Jaudy du 21 août 1901, il est enterré dans le cimetière de Tréguier dans le tombeau des Le Braz.
Né à Paimpol le 12 octobre 1957, fils d’un infirmier à domicile résidant à Tournebride, petit-fils de deux « Islandais », ancien joueur du Stade paimpolais des années 70, d’abord infirmier D.E., puis psychologue clinicien et enfin maître de conférences et professeur des universités en psychologie clinique et pathologique à l’université de Rouen.
Aujourd’hui à la retraite, depuis 4 ans, il vit à Plouézec,